All the Fun
All the fun est une tentative de chorégraphie d’une rave party, avec le jonglage pour seule substance psychotrope.
Une implantation circulaire, faite d’une piste de 6m de diamètre entourée de 200 chaises, sur lesquelles le public vient prendre place, les pieds débordant sur la scène, pour assister au rituel. Un rituel avec des lancers moches, des équilibres enfantins, et des chutes magnifiques. Une piste éclairée par un dispositif qui rappelle celui d’une rave party du 31ème siècle. Un plafond d’ampoules à économie d’énergie en fin de vie faisant office de 50 stroboscopes artisanaux. Au son d’une musique techno-trance-goa-tribecore-minimal-industrial-speedcore, bref, au son d’une musique électronique allant progressivement de 90 à 170 BPM, des objets de jonglage coloriés à la main avec la même ferveur qu’un tag ou qu’un gribouillis d’enfant, seront lancés, manipulés, tenus en équilibre et jetés à terre pour rendre un hommage fiévreux aux actions rituelles mais profanes du quotidien. Tenir un objet pour rien, lancer un objet pour rien, avoir un objet qui ne sert à rien. C’est un hommage qui ne sert à rien. C’est un hommage aux hommages qui ne servent à rien. Ce sont des retrouvailles avec l’endurance, la concentration, la fragilité, les limites, l’échec, le pogo. Le message de fond sera aussi peu clair que possible, si bien que les artistes eux- mêmes ne sauront pas s'il y a vraiment un propos, ou si tout ça n'est qu'une bonne blague racontée dans une langue que personne ne comprend.
Calendrier
Details
De et avec : Jordaan De Cuyper, Sander De Cuyper, Bram Dobbelaere, Éric Longequel, Neta Oren.
Regard extérieur : Johan Swartvagher
Regard extérieur jonglage : Jay Gilligan
Création lumière : David Carney
Musique : David Maillard
Régie (en alternance) : Rinus Samyn, Thibault Condy, David Maillard
Production : Laure Caillat
Le spectacle est joué en français, anglais, espagnol ou néerlandais. Le texte d'ouverture est toujours joué dans la langue du pays d'accueil.